Avez-vous déjà arrêté un médicament, de peur qu’il ne soit nocif pour votre érection ? Attention danger !

Avez-vous déjà arrêté un médicament parce qu’il vous semblait entraîner des troubles de l’érection ? C’est cette question qu’a posé un chercheur le Dr Benjamin H Lowentritt, à 959 hommes traités par divers médicaments : antihypertenseurs, médicaments contre le diabète, antidépresseurs ou médicaments anticholestérol.

Les réponses sont édifiantes !
Parmi les hommes prenant de tels traitements :
– 87 % des hommes souffrant d’hypertension ont déjà arrêté leur traitement pour cause de trouble érectile leur semblant lié à leurs médicaments,
– 43 % des hommes diabétiques ont déjà stoppé leur traitement (insuline comprise) par qu’ils pensaient avoir des troubles érectiles dus à ces médicaments,
– 54 % ont déjà arrêté leur traitement anticholestérol,
– 73 % ont déjà arrêté leurs antidépresseurs.

Le Dr Lowentritt a posé une question supplémentaire : quand vous avez arrêté votre traitement, votre érection s’est-elle améliorée ? Certains répondent oui :
– 18 % des hommes sous antihypertenseurs,
– 9 % des diabétiques,
– 11 % des hommes ayant des anomalies du cholestérol,
– 25 % des hommes qui avaient arrêté les antidépresseurs.

Au total, les hommes présentant des troubles de l’érection ont tendance inquiétante à arrêter d’eux-mêmes un traitement important pour leur santé quand ils ont le sentiment que ce traitement entraîne des difficultés érectiles. Il serait pourtant essentiel d’en parler à son médecin auparavant. En effet, il est souvent possible d’adapter un traitement quand il peut réellement être à l’origine de dysfonction érectile, ou bien d’expliquer que la cause des pannes n’est pas le traitement. C’est ce qui ressort des résultats : ceux qui arrêtent leur traitement sont une minorité à constater une amélioration de leur érection.
S’il est important d’en parler à son médecin, c’est qu’un homme peut mettre sa santé en jeu dans l’espoir de retrouver une érection correcte.
Et puis, dans le cas où les pannes sont récurrentes, le médecin peut évidemment prescrire un traitement pour améliorer la situation.

Référence : The effect of erectile dysfunction on patient medication compliance. Benjamin H Lowentritt*, Geoffrey N Sklar, Baltimore, MD, intervention du lundi 5 oct 2005 à l’AUA

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