Opération de la prostate pour cancer : des troubles sexuels importants

D’après une communication de E Charlier-Kastier et E Amar (Paris) pour le laboratoire Schwartz Pharma. (Photo Dr Chartier-Kastler) et un article dans le Panorama du médecin.

L’opération de la prostate, la prostatectomie radicale, réalisée en cas de découverte de cellules cancéreuses expose à une incontinence et à des troubles sexuels.
Une enquête a été réalisée auprès de 535 chirurgiens urologues auprès de 2 644 de leurs patients.
Après l’opération, 92 % des hommes décrivent une insuffisance érectile. Quelque soit le type d’opération, les troubles sont tout aussi fréquents. (opération par coelioscopie ou non; sources étude Repair).

Les hommes opérés sont plus préoccupés par leurs troubles sexuels que par les troubles urinaires décrits par 55 % des opérés.

Plus des deux tiers des hommes sont insatisfaits de leur activité sexuelle après l’intervention et trouvent la persistance des troubles sexuels gênante.

Et puis, ces hommes souhaiteraient que ces difficultés sexuelles soient soignées plus rapidement que cela n’est fait. En effet, 61 % des hommes ont estimé que le meilleur moment pour s’occuper des dysfonction érectiles était les trois premiers mois après l’opération de la prostate.
Et encore un détail : 73 % des hommes aimeraient que leur chirurgien urologue aborde de lui-même la question des troubles de l’érection. Car 18 % seulement expliquent oser eux-même en parler en premier.

Mon avis : il serait particulièrement intéressant de connaître les points particuliers des 8 % d’hommes qui ne se plaignent pas de troubles érectiles après prostatectomie. Qui les a opérés et comment ? Est-ce qu’ils ne se plaignent pas simplement parce qu’ils n’ont pas de vie sexuelle ? Ou parce que tout fonctionne bien ?

6 réflexions au sujet de « Opération de la prostate pour cancer : des troubles sexuels importants »

  1. Incontinence urinaire après prostatectomie radicale
    Suite à une prostatectomie radicale pour un cancer de la prostate, on parle beaucoup de problèmes érectiles mais peu des fuites urinaires.

    A environ 18 mois après l’opération, j’ai retrouvé une activité érectile à peu près normale. Par contre subsiste toujours depuis désormais 5 ans des problèmes d’incontinence peu importants, mais gênants et traumatisants. Y a-t-il des solutions, à savoir que j’ai déjà fait du renfort périnéal avec Kinésithérapeute.

  2. Après opération de la prostate (une prostatectomie radicale)
    Cela fait 8 mois, que j’ai été opéré de la prostate. Pour l’instant, je n’ai aucune érection et cela  me chagrine terriblement.
    Malgré les injections que je me fais tout seul, j ai plutôt des douleurs que des érection… Je ne sais pas quoi faire. Mon médecin me disait d’attendre et lui même est surpris que je n’ai pas encore d’érection sachant qu il n’a pas touché aux bandelettes.
    Alors ma question il y a t il quelqu’un un qui a eu le même problème que moi ? J attends sa réponse (j’ai 49 ans)
    Merci

  3. Vivre ….. ou bander !

    Plutot que cette alternative brutale ….il doit bien y avoir encore des decouvertes à faire.
    Un homme peut devoir vouloir rester un homme jusqu’à sa mort
    J’ai 72 ans

  4. Érection

    Moi je pense qu’à 70 ans si on bande plus ce n’est pas un malheur,car il vaut mieux un vivant qui ne bande plus qu’un mort qui bande ! ! ! ! ! !

  5. Après prostatectomie radicale par coelioscopie

    J’ai été opéré en août 2006 d’un cancer de la prostate à 59 ans, effectivement Cialis est inefficace, voir dangereux, maux de tête, trouble du rythme cardiaque. Je recommande à ce monsieur, Edex 20Mcg, et un stylo injecteur easypen pour faciliter les injections intra caverneuse dans le pénis. La bandaison est assurée et l’orgasme des deux partenaires aussi.

  6. insuffisance d’explications

    J’ai subi en janvier 2006 une prostatectomie, le chirurgien m’avait surtout fait craindre le pire à cause du cancer (j’avais 70 ans) et ne m’a pas parlé des enuis d’érection (le nerf n’étant pas toujours atteint). Depuis, malgré Viagra ou Cialis, je n’est plus la rigidité suffisante pour une pénétration efficace et j’ai, dû consulter une psychanalyste à cause des perturbations que cela m’a causé. Je pense souvent que l’intervention que l’on m’a fait subir était inutile, la peur du mot cancer permet à certains de bien gagner leur vie sans se soucier des conséquences.

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